La fleur sur le volcan : du désenchantement de Leopardi à l'espoir d'Unamuno dans sa traduction de La Ginestra - AMERIBER Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2013

La fleur sur le volcan : du désenchantement de Leopardi à l'espoir d'Unamuno dans sa traduction de La Ginestra

Elvezio Canonica
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1047677

Résumé

La traduction espagnole de l'un des derniers poèmes de celui qui est considéré comme le plus grand poète italien du Romantisme, Giacomo Leopardi, réalisée par celui qui peut être considéré à son tour comme le mentor de la generación del '98, Miguel de Unamuno, a fait l'objet de quelques rares études, qui s'efforçaient surtout de montrer ses imperfections, à cause de la mauvaise compréhension de tel ou tel vers par le poète espagnol 1. Notre but n'est pas de revenir sur ces quelques griefs qu'on peut légitimement faire à la traduction espagnole, mais plutôt celui de chercher à comprendre les motivations qui ont poussé Unamuno à traduire précisément ce poème-ci, le seul qu'il ait traduit de Leopardi. Autrement dit, notre travail va s'efforcer d'observer cette traduction en fonction de la poétique de l'auteur espagnol, à une époque où les postulats de la génération de '98 prennent leur essor. Il faut rappeler brièvement qu'à cette génération appartiennent les plus grands intellectuels espagnols des trois premières décennies du XX e siècle, jusqu'à l'explosion de la guerre civile en juillet 1936, année de la mort de Miguel de Unamuno. On pense à des grands noms, comme ceux de Antonio Machado, Pío Baroja, Ramiro de Maeztu, Azorín, Angel Ganivet, le grand philosophe José Ortega y Gasset, entre autres. L'année à laquelle on associe ces intellectuels, 1898, n'est pas choisie au hasard : elle correspond à l'un des plus grands traumatismes de l'histoire de l'Espagne moderne, avant la Guerre Civile : la perte, cette année-là, de ses trois dernières colonies outre Atlantique : les îles Philippines, Cuba et Porto Rico. Cela signifiait la fin de l'hégémonie espagnole dans le monde, qui avait atteint son apogée à l'époque de Philippe II, le fils de Charles V, qui pouvait se vanter, à juste titre, d'être à la tête d'un empire où le soleil ne se couchait jamais.
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Citer

Elvezio Canonica. La fleur sur le volcan : du désenchantement de Leopardi à l'espoir d'Unamuno dans sa traduction de La Ginestra. Traduction et partages : que pensons-nous devoir transmettre ?, pp.307-320, 2013. ⟨hal-03284687⟩
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